
Le premier thème au programme de 4ème de la classe de Français -’Dire l’amour’- a cette année fait l’objet d’un Enseignement Pratique Interdisciplinaire (EPI) alliant les disciplines Arts plastiques et Lettres.
Les élèves de 4ème4 du Collège Les Capucins ont mis en scène des textes littéraires portant sur le thème du sentiment amoureux et ils ont par là même illustré plusieurs phases de l’amour- telles que le coup de foudre, la confidence amoureuse,la jalousie, la dispute...Les élèves ont également étudié de nombreuses œuvres d’art emblématiques de l’amour.

Pourquoi l’amour est-il un thème privilégié de la littérature et des arts ? Comment le théâtre met-il en scène l’amour impossible et la difficulté de l’aveu ? Comment la chanson permet-elle d’exprimer les contraintes et les libertés de l’amour ? Le film regroupant les saynètes travaillées par les élèves suggère des éléments de réponse à ces problématiques.
Pour les élèves de la classe, il s’agit alors de comprendre comment trouver les mots pour exprimer ce que l’on ressent. En effet, on n’exprime pas ses sentiments de la même façon aujourd’hui qu’au XVIIème siècle : au siècle de Molière, on le faisait avec des mots recherchés, savants. Le téléphone, les textos n’existaient pas : il fallait écrire des lettres, voire se cacher sous le balcon de sa dulcinée pour pouvoir déclarer sa flamme à l’instar de Cyrano de Bergerac ou du Roméo de William Shakespeare.
Samuel, Siheme, Kencya, Noah, Alexandra, Elvis, Janice, Safae, Anaïs, Sila, Manel, Dylan, Alexandre, Alaïna, Ansoir, Myriam, Julcia, Louis et leurs camarades nous font voyager dans le temps avec des textes classiques. En outre, même si aujourd’hui la technologie (téléphone portable, mms, sms, internet-courriels) semble favoriser la communication et faciliter l’échange amoureux, il demeure néanmoins difficile d’évoquer le sentiment amoureux, car c’est un sentiment personnel, pudique et plein d’enjeux. Observer les formes d’expression du sentiment amoureux qui changent selon les époques permet alors de rendre hommage au caractère invariant de ce dernier.