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Collège Les Capucins - MELUN
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8 mai : commémoration de la Victoire de 1945
Article mis en ligne le 4 mai 2020

par Orianne Debatty

Bonjour à tous,
J’espère que vous avez passé un bon week-end !

Vendredi 8 mai, nous célébrerons la victoire de 1945.
La Seconde Guerre Mondiale a touché toute la planète. Des villes entières ont été anéanties par les bombes. Comme nous l’avions vu, des millions de personnes ont été exterminées par les nazis, notamment des Juifs.
Retour sur la fin de la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) et la libération de l’Europe par les alliés.

Fin 1942, le cours de la guerre commence à s’inverser aux dépends de l’Allemagne d’Hitler.
En février 1943, les allemands sont battus par les russes à Stalingrad. En juillet 1943, les troupes alliées débarquent en Sicile, d’où elles lancent la libération de l’Europe de l’Ouest.

Le 6 juin 1944 c’est le D-Day ou Jour J, des troupes américaines, canadiennes, britanniques et d’autres pays alliés débarquent en Normandie et commencent la reconquête de l’Ouest de l’Europe.

Le Mémorial de Caen, dans le cadre du confinement, propose de survoler virtuellement une partie de la Normandie et les différents sites qu’il gère.On décolle du Mémorial pour découvrir les secteurs d’Omaha Beach, le Cimetière américain, la Pointe du Hoc, le port d’Arromanches et le cinéma circulaire 360 ; puis direction Falaise avec son Mémorial des Civils et son château. Enfin, on retrouve la ville de Caen avec ses abbayes et son château.

Le 15 août 1944 c’est l’Opération Dragoon, d’autres troupes du monde entier débarquent en Provence, pour commencer la reconquête par le Sud de la France, en prenant en étau l’armée allemande.

Le Mémorial du Faron, situé au sommet du Mont Faron à Toulon, est consacré à la mémoire du débarquement de Provence

Le 25 août 1944, la ville de Paris est libérée, grâce aux alliés et aux parisiens, résistants ou simples citoyens.

C’est le général Leclerc qui entre avec la 2e Division Blindée américaine. Le Général De Gaulle, de retour en France le 20 août, le rejoint pour fêter la libération de la capitale.

Les alliés arrivent en Seine-et-Marne par Nemours le 20 août, remontent par Fontainebleau, avant d’arriver à Dammarie-les-Lys, où ils sont accueillis par les résistants FFI mobilisés. Les Allemands se retirent au nord Melun, mais l’artillerie américaine, mal informée (elle sera finalement prévenue par de courageux Melunais), pilonne le sud et les quais. Ce combat d’artillerie continue toute la journée du 24 et le verrou ne saute que lorsqu’un groupe blindé franchit la Seine près de Ponthierry et prend la ville à revers.
Le matin du 25 août, les Américains libèrent Melun, guidés par 250 résistants commandés par le capitaine Hamelin. Regardez dans quel état se trouvait le centre-ville à ce moment là.

Evidemment les ponts avaient été bombardés pour empêcher les passages d’une rive à l’autre des armées.
Parmi les plaques commémoratives, en voici une, célébrant le courage d’un pompier FFI mort au combat.

Plus de photos ici.

A partir de janvier 1945, Hitler et ses proches se réfugient dans un bunker à Berlin, à l’abri des bombardements. Il finit par s’y suicider le 30 avril, conscient de sa défaite. Cette photo a été prise peu avant, alors qu’il saluait des membres des Jeunesses Hitlériennes.

Le 22 mars 1945, l’armée américaine traverse le Rhin.

Le 25 avril 1945, les armées américaine, venant de l’Ouest, et russe, venant de l’Est, se rejoignent au niveau de l’Elbe.

Sur cette photo, l’escadron de reconnaissance du lieutenant Kotzebue (69ème Division d’infanterie), qui patrouille sur la rive orientale de l’Elbe, établit le contact et "fraternise" avec des soldats russes du 175ème Régiment de la 58ème Division de fusiliers.

Au cours de leur avancée, ils découvrent et libèrent les camps de concentration et d’extermination. Le monde découvre alors ce qu’il s’y est passé.

Le 7 mai 1945, les allemands se rendent aux alliés à Reims, en France. Le général Alfred Jodl signe dans la nuit du 6 au 7 mai, à 2h41 du matin, la capitulation sans condition de l’Allemagne. Le chef d’état-major du général Eisenhower, commandant suprême des Alliés, et le général soviétique Ivan Sousloparov signent l’acte de capitulation au nom des vainqueurs. Le général français François Sevez, chef d’état-major du général de Gaulle, est invité à le contresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.
La cessation des combats est fixée au lendemain 8 mai, à 23h 01.

Le 8 mai 1945, les allemands se rendent aux alliés à Berlin en Allemagne. Pour Staline, il ne suffit pas que la capitulation ait été signée à Reims, dans la zone occupée par les Anglo-Saxons. Il faut aussi qu’elle soit ratifiée à Berlin, au coeur du IIIe Reich, et accessoirement dans la zone d’occupation soviétique.

Mais la capitulation n’est pas la paix. Si les chefs d’État et de gouvernement alliés, dont le général de Gaulle, peuvent annoncer simultanément sur les radios la cessation officielle des hostilités en Europe, le Japon, allié de l’Allemagne, poursuit un combat désespéré contre les Américains dans l’océan Pacifique.
Il faudra les deux explosions atomiques de Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945, qui ont fait entre 120 000 et 250 000 morts, pour contraindre le Japon à capituler, près de quatre mois après l’Allemagne, le 15 août 1945.

La Seconde Guerre Mondiale prend officiellement fin le 2 septembre 1945.
Quelques éléments de bilan :
La Seconde Guerre Mondiale est le conflit le plus meurtrier de tous les temps avec environ 50 millions de morts. Certains pays sont particulièrement touchés : l’URSS avec 21 millions de morts (plus de 12% de sa population), la Chine avec 13 millions de morts, l’Allemagne avec 7 millions de morts (plus de 10% de sa population).
Les pays d’Europe de l’ouest et bien sûr les États-Unis sont moins touchés. Les Français sont plus de 600 000 à être morts pendant la guerre (1,5% de la population de 1939). C’est 6 fois moins que lors de la Première Guerre mondiale.
Une particularité de la Seconde Guerre mondiale est que les civils ont été très touchés. Ils représentent plus de 50% des pertes humaines  totales (5% pour la Première Guerre mondiale).
Dans les régions très touchées par les combats, et notamment par les bombardements, les destructions des infrastructures sont quasi totales.
Au Japon et en Allemagne, les villes ont été systématiquement bombardées par les Alliés.
Partout en Europe, la Libération a donné lieu à des destructions massives surtout des moyens de communications.
En France, les destructions sont plus importantes que celles occasionnées par la guerre de 1914-1918. Dans ces ruines, ces destructions, des milliers de civils doivent être nourris et logés. En France, on doit maintenir le rationnement, plusieurs mois après le départ des Allemands.

Retour des prisonniers de guerre
Environ 1 845 000 militaires français ont été capturés en mai-juin 1940. Certains ont pu s’évader, être rapatriés pour raisons médicales, d’autres sont morts. Les 1 134 000 prisonniers restants en Allemagne à la fin de la guerre ont rapatriés en France à l’été 1945. Beaucoup sont revenus dans l’indifférence et dans le mépris. 
Retour des déportés

À partir d’avril 1945, le retour des survivants des camps s’est organisé peu à peu. Une quarantaine de centres de rapatriement ont été aménagés pour les accueillir, principalement localisés dans le Nord et l’Est de la France ou à Paris. L’hôtel Lutetia de Paris est sûrement le plus connu en raison du nombre des déportés qui y ont transité. Sans doute près de 13 000. L’hôtel Lutetia a fermé le 1er septembre 1945, les arrivées de déportés ayant cessé.

Histoire d’un jour férié
Les Français n’ayant eu aucune part à la capitulation militaire de l’Allemagne, à Reims, le 7 mai 1945, ils ont choisi par la suite de commémorer exclusivement la fin des combats, le 8 mai 1945.
Le 8 mai a été déclaré jour férié de commémoration en France le 20 mars 1953. Charles de Gaulle supprime le caractère férié de ce jour par le décret du 11 avril 1959.
Le Président Giscard d’Estaing supprime également la commémoration de la victoire alliée en 1975.
C’est François Mitterrand qui rétablira à la fois cette commémoration et ce jour férié le 1er juin 1981.

En complément, vous pourrez visiter à Paris, quand on pourra s’y déplacer, le Musée de la Libération de Paris / Musée Leclerc / Musée Moulin place Denfert-Rochereau.

Le musée vous propose de découvrir une page fondamentale de l’histoire de France au travers du parcours de deux hommes très différents, Jean Moulin et Philippe de Hauteclocque. Leur objectif commun ? La libération de la France dont la Libération de Paris est le symbole le plus fort.
Et bien, sûr, en province, vous pourrez découvrir à Caen et Toulon les mémoriaux consacrés aux débarquements.

Bonne journée !
Prenez bien soin de vous et de vos proches !
#restezàlamaison
Mme Debatty


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