
Les femmes sont encore trop peu nombreuses à s’engager dans une carrière scientifique. Pourtant, celles qui osent et tentent leur chance sont courtisées par les écoles d’ingénieurs, les facultés de sciences et les recruteurs.

L’institut des sciences de l’information et de leurs interactions (INS2I) du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) publie une bande dessinée qui nous emmène à la découverte de 12 femmes scientifiques, « Les décodeuses du numérique », travaillant dans le monde du numérique. La BD sera bientôt disponible au CDI.
Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna, prix Nobel de chimie 2020
La française Emmanuelle Charpentier et l’américaine Jennifer Doudna ont obtenu conjointement le prix Nobel de chimie 2020, récompensant leurs travaux sur les « ciseaux génétiques » CRISPR-Cas9. En offrant la possibilité d’intervenir directement sur l’ADN, cette technique révolutionnaire ouvre de nouvelles perspectives, entre autres, pour l’édition du génome, la thérapie génique, mais aussi pour l’étude du cerveau.
Derrière l’acronyme complexe CRISPR-Cas9 se cache une innovation révolutionnaire : remplacer un gène par un autre ou le modifier. L’idée paraît de prime abord simple, et pourtant sa mise en œuvre est le fruit de près de trente ans de recherche réalisée conjointement par les équipes internationales d’Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna. La technique CRISPR-Cas9 fonctionne comme des « ciseaux génétiques » : elle cible une zone spécifique de l’ADN, la coupe et y insère la séquence désirée.

Le journal du CNRS propose une réédition d’un article CRISPR-Cas9 :des ciseaux génétiques pour le cerveau consacré à leurs travaux.
Gitanjali Rao est une jeune fille américano-indienne de 15 ans qui peut être une source d’inspiration pour nos élèves en plein questionnement sur leur orientation.
Gitanjali Rao a été élue « enfant de l’année » par le « Time Magazine » suite à différents travaux comme :
– la création d’une application pour lutter contre le cyberharcèlement ;
– la réalisation d’un capteur connecté permettant de détecter si l’eau du robinet est contaminée par du plomb.
En 2017 la ville de Flint (Michigan) est touchée par une contamination au plomb de l’eau potable. Alors âgée de 12 ans, Gitanjali développe Tethys, un capteur à base de nanotubes de carbone permettant de détecter très rapidement, et à faible coût, la présence de plomb dans l’eau. Communiquant par l’intermédiaire d’une liaison Bluetooth avec un smartphone, une application permet ensuite d’analyser les données issues du capteur et déterminer si l’eau est contaminée.
Alors les filles, lancez-vous, faites des sciences !